2004-11-27

Samedi soir novembre 2004, trois copains décident de façon téméraire, d'affronter la célèbre rue Lesage de Sainte-Adèle. Mauvaise idée finalement, surtout lorsqu'il "neigeotte" un peu et qu'il n'y a pas encore eu d'épandage d'abrasif. Dans un combat ultime entre le garde-fou et la voiture, le premier a définitivement gagné.

2004-11-23

L'édiorial de Mme Frédérique David du journal Accès Laurentides du 19 novembre 2004: pertinent, directe et sans ménagement (les liens sont de moi, et n'engage que moi-même:

"Nos Paysages

Les Laurentides , c’est la banlieue à la montagne, nous disait Pierre Foglia cet été. « Chalets et bungalows tassés les uns sur les autres, nouveaux développements, nouveaux chemins partout. Mille pancartes annonçant des terrains à vendre. Le territoire bradé en lots », poursuivait-il.

Pas besoin de venir de l’extérieur des Laurentides pour s’en rendre compte. D’ailleurs , ce sont surtout les citoyens de notre belle région qui s’inquiètent du développement immobilier à outrance qui les entoure. Sans cesse, on entend dire que les condos sont en train de gruger les montagnes. Et ces déclarations ne sont pas non fondées. Il suffit d’ouvrir les yeux. Quand ce ne sont pas des condos qui se multiplient sur les flancs de montagnes, ce sont des antennes de transmission qui clignotent sur des sommets, des résidences pour personnes âgées qui bloquent la vue, des hôtels qui envahissent le bord des lacs, des méga centres d’achats qui surgissent sur le bord des routes pour les visiteurs des fin de semaines en mal de magasinage et des centres de divertissement en tous genres qui remplacent les forêts. Plus rien n’arrête les promoteurs avides de profits, les pros de la pelle mécanique et les élus à la recherche d’amis. Et, quand on veut avoir la conscience tranquille, il suffit de planter quelques nouveaux arbres par-ci ou de créer un lac artificiel par-là. Ça parait toujours bien. Ça donne aux développeurs immobiliers une belle image. Ça leur permet de glisser un petit message pro-environnement au moment de la coupure du ruban.

Non seulement il devient difficile de trouver un espace naturel vierge dans nos Laurentides, un coin de paysage qui n’ait pas été saccagé par l’Homo sapiens devenu homme d’affaires, pour le « singe avec des clés de char » comme dirait le capitaine Charles Patenaude . Mais pire encore, on réussit à faire fuir les étoiles. Parce que la destruction de nos paysages s’accompagnent inévitablement d’une pollution visuelle. Avec les pistes de ski éclairées la nuit, percevoir des aurores boréales devient de plus en plus difficile et il nous faudra bientôt oublier les étoiles.

Et le bruit me direz-vous? Ça vient avec, bien sûr! Oubliez le chant des oiseaux, le silence des espaces enneigés ou le bruit des chutes d’eau. Tout cela est inévitablement étouffée par le ronronnement de la circulation, le chant des hélicoptères, le murmure des canons à neige et les mélodies qui sortent des haut-parleurs dans les rues et dans les centres de ski.

Je ne peux pas croire que seuls les résidents s’inquiètent de ces développements à outrance qui gâchent leur qualité de vie. Je ne peux pas croire que les touristes de passage dans les Laurentides veulent y trouver le même bruit qu’à Montréal, la même ambiance qu’à la Ronde ou le même décor qu’à Disney World. L’éco-tourisme, ça n’a pas été inventé pour les chiens quand même! Il me semble que ça cadrerait bien dans les Laurentides.

Le problème, c’est que les investigateurs de tous ces beaux projets n’ont pas vraiment de conscience sociale. La preuve combien d’entre eux roulent en SUV? Il fallait donc que les autorités compétentes agissent vite. La situation devenait à ce point urgente que le Conseil régional de l’Environnement des Laurentides (CRE) a lancé la première pierre en faisant signer à tous ceux qui avaient une petite conscience environnementale une charte des paysages des Laurentides. Le document en question n’engage pas les signataires à grand chose, certes. Mais c’est le document symbolique qui démontre quand même un intérêt pour la protection de nos paysages. L’initiative est d’autant plus louable qu’aucune région du Québec ne possède une telle charte. Nous sommes des précurseurs paraît-il. Et pour cause! Souhaitons que cette belle initiative du CRE fasse des petits et mène à d’autres initiatives plus sévère. Cette charte redonne au moins un peu d’espoir à bon nombre de résidents, même si certain élus comme ceux de Saint-Sauveur, ceux de Sainte-Marguerite et ceux de Saint-Jérôme, ne l ‘ont pas encore signée. Les absents ont souvent quelque chose à se reprocher…"
Reproduit avec autorisation

2004-11-20

Définitivement on vit dans un monde de neige artificielle...

Neige artificielle

2004-11-16

Séance du conseil du 15 novembre:

Le maire avait un gros rhume et une belle cravate mauve. Les rénovateurs du dimanche devront demander un permis, avant de déranger la quiétude des voisins. Achat d'urnes électronique pour les prochaines élections. Achat d'une toile au montant de $1000 de Rachel Auclair Rivard pour souligner le 150e anniversaire de la ville. Résolution pour appuyer le projet de l'hôpital de St-Jérome, pour l'implantation d'une Centre de radiothérapie sur le territoire. Contrat de cinq millions de dollars avec une entreprise de recyclage et de gestion des déchets. La ville désir ainsi faire la récupération de 60% des matières résiduelles. Les citoyens sont invités à un diner de Noël le 5 décembre au prix de $5 (ou 5 denrés non périssable)pour la Guignolé qui aura lieu le 11 décembre.

2004-11-14

On apprenait il y a quelques semaines que les barbiers Lessard prenaient leur retraite. La question que plusieurs se posent maintenant, c'est par qui ou par quoi le salon de coiffure sera-t-il remplacé. Espérons que ce ne sera par un autre babier, puisque nous en avons déjà un, deux et même trois.

Pourquoi pas un joli café Van Houtte (sans fumé si possible), une charmante petite librairie, ou un luxueux bar à vin (avec musique lounge jazzé)...

En tout cas pourvu que ca devienne pas un autre salon de coiffure pour dames...doit bien en avoir déjà au moins une trentaine...

2004-11-10

Véronique Leblanc du journal des Pays-d'en-haut, nous aprend cette semaine, que la réunion d'information du 8 novembre à la salle du conseil visait à informer les citoyens que des promotteurs avaient projet de construire des genres de condos pour "baby-boomers" sur le terrain situé à coté du restaurant St-Hubert. Diane Sabourin et Guy Paré de l'entreprise Attitude Nord, désirent entreprendre la construction "...de condos luxueux de type 3 1/2 et 4 1/2...Ces immeubles en copropriété seront entourés de services divers dont une piscine extérieure, une salle d'exercice, une pièce communautaire et trois restos bistros...À ce projet comprenant au total 130 unités de logement se grefferait la petite université, une école des affaires, òu l'on offre des cours complémentaires et des séminaires au personnel d'entreprises...Le projet qui représente un investissement de 55 millions de dollars pourrait voir le jour d'ici l'été 2006..."

En ce qui me concerne, quoiqu'un peu surpris par le choix de l'emplacement, je trouve qu'a première vue le projet semble intéressant...Au moins il y aura pas de tour de 300 mètres.

2004-11-06

Le 14 novembre prochain aura lieu au restaurant le Spago et au cinéma Pine, l'avant première du film Nouvelle France. Est-ce que M.Depardieu y sera?

Aussi ce week-end à l'École hôtelière située sur la rue Lesage le Salon dégustations des Laurentides.

...Je reçois jamais d'invitation officielle moi...

2004-11-03

Je vous explique: dans la ville de Sainte-Adèle nous avons une jolie petite bibliothèque. Cette bibliothèque est subventionnée par la Ville et administrée par un Conseil d'administration depuis plusieurs années. Il y a quelques temps la Ville a décidé d'engager et de payer une bibliothécaire (un salaire de bibliothécaire ça doit être dans les environ de $40000/an). Moi je croyais qu'à partir du moment ou il y aurait une bibliothécaire pour administrer la bibliothèque, il n'y aurait plus de nécessité à avoir un Conseil d'administration. Pourquoi la Ville a-t-elle besoin d'une Conseil d'administration pour gérer sa bibliothèque? Qui prend les décisions dans la bibliothèque (achat de livres, aménagement, gestion des employés...), la bibliothécaire ou le Conseil d'administration?

Bibliothécaire (Stéphanie Lachaine) de Sainte-Adèle si vous me lisez écrivez-moi, parce que moi je comprend pas le système, et j'aimerais savoir pourquoi nos taxes vous paye un salaire, si c'est un Conseil d'administration qui prend toutes les décisions à votre place.

2004-11-02

Le Parc Monclair en une seule image!
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