2004-05-21

Dans le journal Accès de cette semaine, madame Frédérique David, se prononce contre ou du moins critique les "défusionistes". Généralement je suis plutôt en accord avec les propos de la rédactrice d'Accès Laurentides. Mais pas aujourd'hui.

Personnellement les défusions je suis ni pour ni contre, en réalité je m'en "sacre" royalement, c'est pas mon problème. Ce qui me dérange par contre, c'est cette espèce de mépris qui semble avoir contaminé tout les journalistes du Québec envers ceux qu'on nomment les défusionistes.

À mon avis ce n'est pas vraiement important de savoir qui a raison entre ceux qui veulent rester dans la grande ville et ceux qui veulent en sortir. Il y a probablement autant de bonnes raisons de vouloir faire partie d'une grande ville, qu'il y en a de vouloir habiter un petit village, chacun a droit à son opinion sur cette question. Mais l'important c'est que la décision soit prise par ceux qui sont concernés. Les journalistes, les éditorialistes devraient se réjouir que le gouvernement redonne le droit au citoyens de choisir.

Les gens qui iront voter pour ou contre les fusions ne sont majoritairement pas des imbéciles, ni des débiles profonds, ce ne sont pas non plus des enfants de 7 ans? Alors?! C'est quoi le problème de les laisser décider? C'est quoi l'affaire d'être contre la démocratie? Pardon, mais je comprend pas???

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Suppose que j'aie une maison au Centre-Ville de Montréal. Je décide, un beau jour, de me séparer de Montréal. En effet, je crois pouvoir me passer des services de la ville. J'engagerai un déneigeur pour mes 3 mètres de terrain donnant sur la rue. Je creuserai dans le sol pour y trouver de l'eau. Bref, je veux défusionner ma maison de la ville et ne plus payer de taxes.

Doit-on faire un référendum dans lequel je serai l'unique personne à voter? Non. Pourquoi? Parce que mes voisins ont leur mot à dire.

C'est la même chose avec les défusions. Les voisins (Montréal, Québec ...) doivent avoir leur mot à dire dans la défusion, parce que ce sont eux qui paient pour les voisins. Et comme c'est compliqué, il a été décidé il y a très longtemps que les villes doivent leur existence AU GOUVERNEMENT PROVINCIAL. Bref, si un gouvernement élu décide qu'une ville n'existe plus, cette ville cesse d'exister. C'est écrit dans la loi. La démocratie, c'est aussi laisser leurs pouvoirs aux gouvernements élus. On va pas commencer à faire des référendums à chaque loi votée.

3:31 p.m.  
Blogger Luc said...

Le commentaire qui précède est intéressant. Mais, je vous fait remarquer que le gouvernement qui permet légalement les référendums a lui aussi été élu. De plus la population savait avant d'élire les libéraux que ceux-ci permettraient les référendums (ce qui n'était pas le cas des fusions pour les péquistes).

L'exemple de l'individu qui vit en autarcie, est un peu faible, parce que comparer un individu à une communauté légale et établie sera toujours un peu boiteux. Mais utilisons le quand même. Si l'individu avait acheté sa propriété avec le droit acquis de se suffire à lui même, de quel droit une entité supérieure, pour ses propres besoins, pourrait lui enelever ce droit, sans son consentement? A la limite et pour suivre votre raisonement on devrait abolir les villes, le gouvernement provincial pourrait techniquement faire lui même la job.

Pour terminer selon votre logique et ceci nonobstant mon opinion personnelle, le gouvernement fédéral pourrait appliquer la même logique vis-à-vis le droit du Québec de décider de son avenir. Finalement je suis pas sûr de partager votre logique...mais je la respecte :)

6:03 p.m.  

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